Rural
Brutale, rurale, minimale : la musique des Cowbones réunit tous les clichés les plus ingérables du garage/punk (saturation, farfisa, beat-assommoir, petits cris de hyène)... pour mieux les pulvériser. Quelque part entre une version noise-rock des Mummies et des Cramps synth-punk, le groupe de Gigors (oui, quand on dit "rural", c'est pas juste pour la rime) enfonce aujourd'hui le clou de manière définitive avec son deuxième album, "Vox Populi Pollux".

LELO JIMMY BATISTA, NOISEY, 2014



Base-ball
Les activistes de chez Casbah Records viennent de réaliser le fantastique album de Cowbones, Vox Populi Polux. À mi chemin entre garage-punk et grand huit noise, les Cowbones frappent dur, ce sera la batte de base-ball de la semaine.

VILLA SCHWEPPSE, 2014



Rien
Le groupe cagoulé le plus improbable du pays, c'est puissant et malin, brutal et conceptuel, "Vox Populi Pollux", un disque qui ne ressemble à rien...

POP NEWS

Le corps a souvent raison
C’est près de Gigors, fief du Freakshow festival, qu’officient les membres du groupe Cowbones, dernière proposition du label Casbah Records."Vox Populi Pollux", leur deuxième album, balance douze morceaux d’une sincère animosité. La preuve que vivre à la campagne n’adoucit pas les mœurs. Ni leur musique.

Pas facile d’écrire sur un disque des Cowbones. Ou plutôt, pas pratique. Les doigts deviennent épileptiques sur le clavier, entrainés par les cahotements du corps qui répond instinctivement au son et se fout bien de la prose qui peut en découler. Le corps a souvent raison, c’est l’indicateur le plus juste, l’applaudimètre intérieur. Et là, c’est un putain de stade de France en feu qui se déchaine entre les tripes. Du garage digne de figurer sur les vieilles compiles Born Bad, digne aussi des Cramps, ou de Haunted George. Le synthé revêt des accents de Quintron, roi de Louisiane s’il en est. Le sud, le feu, la crasse et une voix d’outre-tombe : tout y est. Cagoulés comme des pilleurs de banque ou des addicts de pratiques SM quand ils prennent la scène, ces cinq têtes masquées venues de la Drôme affirment être parvenus, grâce au live «à devenir schizophrènes sans nécessité de consommer des drogues dures». On les croit. «Vox Populi Pollux» constituerait la bande son idéale pour une descente d’Orphée partant chercher Eurydice, filmée par Lynch sous une lumière rouge noire. Parce qu’il y a aussi l’urgence dans cette musique, celle de la mort qui va t’attraper si tu t’arrêtes de bouger sur leurs guitares vrillées. C’est tout le panthéon du dark qui se mélange et défile devant tes yeux, produisant des images chaudes et inquiétantes comme un feu mal maitrisé. Télérama dirait «une expérience sensorielle incroyable», on dira ici une claque de bon matin à toutes les faces de minets. Un peu de violence dans ce monde de psyché. Arrivé au dixième morceau, ton appartement s’est obscurcit, les murs suintent d’insurrection et c’est la nuit, même s’il est quatorze heures. Un son revenu d’entre les morts donc, qui emmerde la raison et les petites chroniques bien pensées, bien construites. Après les dizaines et les dizaines de disques simili garage/punk/psyché/post punk… On l’attendait. Il est là. Cowbones.

Nathalie Troquereau, GONZAI, 2014



Aplati
«Mais qu’est ce que c’est que de truc ?! Chérie je suis aplati, ratatiné, décomposé, éparpillé façon puzzle comme ils disaient au cinéma. Je ne pouvais t’appeler avant, le réseau fonctionnait, mais le bruit aurait couvert ma voix. Dis à la famille que je n’ai pas souffert, non une presque fin tout à la fois digne et presque revigorante quand on pense à l’ennui dans lequel la vie peut nous enferrer. Pour que tu imagines la chose, disons que c’est comme si j’avais décidé de traverser une route pour aller chercher notre fille à l’école, et qu’une bande de motards avec des têtes décharnées m’avaient happé, me trainant sur plusieurs kilomètres, tout en me servant des breuvages plus exquis les uns que les autres, histoire de faire passer une souffrance qui je dois bien l’avouer n’est pas pire que d’écouter la discographie complète de Michel Sardou (tu vois je garde mon humour d’ancien bibliothécaire). Les motards de cette tribu avaient sur leur blouson les lettres C.O.W.B.O.N.E.S. ce qui est peut être un pied de nez à la mise en place de la ferme des 1000 vaches dans la région, ou je ne sais pas moi, un nom qui sonne tellement bien qu’ils ont décidé d’en faire leur totem. En parlant de totem là il tourne autour de moi (je suis attaché à un panneau de signalisation) en criant «Don’t Move» comme si ils psalmodiaient les saintes écritures d’un Dieu qu’eux seuls vénèrent. Normalement ils devraient me relâcher d’ici une bonne centaine d’années, le temps qu’ils retrouvent l’ensemble des fans de Jon Spencer Blues Explosion pour leur montrer si cette musique est aussi lisse que des cheveux plongés dans de la cire... Chérie je t’aime, mais je dois me faire une raison, je dois suivre et écouter ces Cowbones, c’est un tunnel noir dans lequel je trouve des raisons d’espérer pour la suite (dans une vie future). Whaoooooooooooooooou !»

GERALD DE OLIVERA, A DECOUVRIR ABSOLUMENT, 2014



NO WAVE
«On ne devrait peut-être pas mettre les Drômois dans la catégorie “Découverte” étant donné qu’ils sont actifs depuis 2007 et qu’on parle ici de leur deuxième album. On dira qu’on arrive après la guerre ou alors que ce “Vox Populi Pollux”, sorti chez Casbah Records est tellement brutal et cathartique qu’il nous fait oublier tout sens de l’histoire. On parle ici d’un garage distordu, aux structures vrillées comme de la matière cérébrale après un perçage intra-crânien, bruitiste comme les réminiscences d’un subconscient malade qui remonte à la surface, d’un no wave répétitif aux vapeurs nébuleuses et toxiques sur fond d’un synthé poisseux et vicieux. COWBONES, Cramps vs Suicide ? Peut-être et tellement plus que ça en même temps : ou quand le garage se reveut enfin trash et terriblement urgent.»

TOUSENTONG, 2015



« ...Music from 2045. »

ADRIAN FLUCKS, CENTRAL DUBS, 2014



ORWELL
«La pochette est poétique, la musique, elle, est industrielle. Pris au piège dès les premières mesures dans des boucles sonores répétées à l’infini et des injonctions despotiques et robotiques, on ne sait plus très bien, à l’écoute de "Vox populi pollux", si l’on a été catapulté dans un cauchemar Orwellien ou dans le convoyeur mécanique d’une chaîne de montage. Oscillant entre rockabilly et musique électronique minimale, le garage punk des six Cowbones hypnotise, aliène, lobotomise. Les instruments grincent, entrent en transe, les voix obsèdent... Le cerveau tuméfié discerne bien quelques échos des Mummies, des Cramps, de Suicide et de Bob Log III, mais l’on est plus sûr de rien, on ne peut plus réfléchir, devenu à notre tour machine.»

AUDE GRANDVEAU, LONGEUR D'ONDES, 2015



HYPER
«Les Cowbones réussissent à atteindre le fantasme de tous les groupes qui se respectent : le changement dans la continuité ! Leur musique est toujours totalement identifiable tout en ayant évolué (quelques petits ajustements de line up expliquant sûrement cela aussi) : un peu plus de présence pour les claviers (pensez Suicide plutôt que A-Ha). Collisions bruitistes, répétitions à la limite de la Trance, Synthé Punk bordélique, boucles, No Wave, Post Punk, Garage Trash, Noise, voix trafiquées... Les Cowbones écrivent des titres hyper addictifs qui se forent un chemin dans votre cortex pour ne plus jamais vous lâcher. La fâce A est formidable. La face B plie la gaule.»

Bertrand Tappaz, ABUS DANGEREUX, 2014



Flaying The Cow From My Bones
«French outfit Cowbones are bringing out their new album Vox Populi Pollux on Casbah Records...the first cut feels like a demented bastard child of Grinderman and John Spencer Blues Explosion if their dirtiest dirge got caught in a timeloop. The masked madmen look a sight to behold, and if this track is anything to go by, this album is going to melt the bones of the most hardened gunslingers.»

SONIC MASALA, A MUSIC BLOG (AUS) 2014



GODWIN
«Certains énergumènes ne perdent jamais une occasion de faire péter leur frénésie rugissante du fin fond de leur campagne. Les Cowbones font partie de ceux-là. Tout droit sortis des entrailles dépravées des Cramps, ils distillent un synth-garage défoncé et éraillé, hors de tout contrôle. Le genre de son à te faire gober un contenant de moonshine, et à sortir la nuit pour choper des couleuvres et les faire tourner au dessus de la tête. C’est vif, blindé, c’est punk aussi. Conseil perso (ça faisait longtemps comme disent les jeunes) : A écouter pendant les repas de fête, pour éviter de culpabiliser dans l’opulence et la solitude collective. Plutôt deux fois qu’une. Quittez la maîtrise de votre environnement, et ajoutez avec Vox Populi Pollux un poing BIM au point Godwin du tonton alcoolisé.»

BORMAN NATES, SUB CULT, 2014



Bleeps and Bloops
«Casbah Records in Valence, France is set to deliver the crushing debut from Cowbones. The album blends electronic and punk elements into a driving and angular post-punk force that is heavy on synths, repetition, slime, dance, and doom. Muffled, robotic vocals lead the charge, best evidenced in “Honey” – it’s full of well-timed bleeps and bloops and an industrialized rhythm, creating a harshly addicting and primitive sound that will drive you wild. Their record is largely comprised of electronics, but the drumming provides a constant punch in a few tracks that proves they’re not limited to just electronic percussion.»

THE STYROFOAM DRONE (USA) 2014



Timpanos
«Desde Cobonne, Francia nos llega el nuevo single de la banda que le hace tributo a los huesos de vaca, los Cowbones. En el 2010 estos franceses nos regalaron su álbum debut "To Speed-Shook-Spoken" una placa noisy a más no poder donde a partir de esté la prensa plasmo su música como "La música llega a tener un pie en la locura, que devora el espacio, uno que no comprometa, que el que engaña", "Su música es despojado, raspa el hueso para mantener sólo la esencia vital de aliento, quema los tímpanos", "música del año 2045", reflejando perfectamente a su sonido punk futurista que se desplaza por sonidos psicodélicos. "New Cobonnies" es el primer track de su nuevo LP titulado "Vox Populi Pollux" una placa que ya ha recibido reseñas de su primer corte, y esté suena más que verga.»

HW (HATE WAVE, DIVERGENT MUSIC FANZINE) 2014



Cowbones on air
«Le fil discontinu habite leur musique. La rupture est toujours proche. Le beat, entêtant, commence par perdre vos repères, tape à intervalle régulier votre cerveau, s’incruste au fer rouge dans vos tripes, déconnecte un à un les interdits qui vous habitent. Lâchez prise et dansez. Frénétique et borderline, cette musique nous propose d’avoir un pied dans la folie, celle qui vous dévore l’espace, celle qui ne fait aucun compromis, celle qui vous égare. Ne cherchez pas d’interlude ou de refrain auxquels vous accrocher. Leur musique est dépouillée, raclée jusqu’à l’os pour ne conserver que l’essence vitale du souffle qui brûle vos tympans.»

JULIEN MARTY, RADIO MEGA, ROCK A LA CASBAH N°323, 2011



Dérives
«Ils sont nés entre les flancs des montagnes, dans les prairies abandonnées par l'air de la civilisation. Personne ne les avait vu arriver en ville, personne ne connaît leurs visages. Pourtant, une fois sur scène les Cowbones semblent en connaître bien plus long sur les dérives urbaines que n'importe quel citadin. C'est en spirales electriques que chaque titre nous emmène dans un monde de plus en plus chaotique, toujours plus loin dans la matière grise atrophiée du groupe. Imaginez Hasyl Hadkins et les Cramps ensemble, autour d'un bœuf sans frontières.»

BORN BAD NIGHT, NUITS SONORES 2012, CLACSON, OULLINS



FROM KFC TO COWBONES

«La tête remue. Oscille de droite à gauche et de haut en bas. Frénétique. Le regard clos, paupières grises et plissées qui résistent aux assauts de la lumière clignotante du néon central de l’allée vide du KFC. Être là ! Juste présent ! Affuté, tendu et rythmé par une batterie démunie à l’essentiel, l’urgence de la frappe qui pulse un coeur monotone qui ne s’emballera jamais. Folie furieuse, réfrénée et enivrée par des guitares cadencées qui tourne en boucle ce thème hypnotique jusqu’à l’érosion. Le début ? La fin ? Où suis-je ? Cramé, énervé et visité par les improvisations bruitistes. Os qui s’entrechoquent, bip-bip stellaire et vrille cosmique. Fasciné, embrigadé et tétanisé par le flow aux mille sens et non-sens. Chanté, énuméré, éructé, hurlé par la voix caverneuse, trafiquée et robotique de l’homme masqué qui me fait face. Le regard ailleurs comme déjà perdu dans les limbes de sa folie soutenue par la musique qui l’enveloppe. Que se passe-t-il ? La folie s’immisce. Ouvrir les yeux ! Mes baskets sales me dévisagent. J’ai la tête baissée, une larme s’échoue sur ma converse. Je pleure. J’enlève mes écouteurs et je lève la tête pour commander un pot de chicken fries. Sans les os ! Osez l’expérience COWBONES. Mettez les écouteurs et plongez-vous dans l’univers de ce quintet rural qui équarrit la musique et la déshabille avec brio.»

ROCK À LA CASBAH, GONZAÏ, N°221, 2011



VILLAGE
«Groupe à cagoules façon The Rip Offs pratiquant un Garage Noisy avec orgue qui les situe entre les Magnetix et un Suicide trash. Le côté instruments bricolo, le titre de cet album et le parcours ‘culturel’ de certains des membres pourraient faire craindre un disque prétentieux de petits blancs qui ont fait des études. Heureusement chez les Cowbones il y a le truc VRAI comme seuls les culs-terreux savent en produire ! Une musique qui plonge le Garage Punk dans le nouveau millénaire à coup de grattes noisy, d’orgues, d’effets, de crescendo succulents, d’empilage de couches de bruits bizarres sur 9 titres jubilatoires. Un album qui bénéficie d’un travail impressionnant tant au niveau de la composition, de l’enregistrement, de la production, du mastering, qu'à celui du packaging de la pochette. Une vraie réussite, sauvage comme la gnole distillée au village.»

BERTRAND TAPPAZ, ABUS DANGEREUX, 2011
+ PLAYLIST : TOP DE LA RÉDACTION #5, 2011



BUY ITS COVER
«On a reçu le premier album de Cowbones, un groupe de garage punk plutôt sympathique qui, dans la lignée de Lightning Bolt ou du Silver Mt. Zion, s’est souvenu qu’un groupe c’est aussi une image. Cowbones a profité des services d’un bon graphiste (semble-t-il membre du groupe) pour réhabiliter l’objet disque. Pas le genre double coffret des B-sides de Mylène Farmer relié en peau de serpent avec un poil pubien de la star coulé dans une statuette en ambre, pas un triple live de Johnny au Stade de France dans une édition luxe avec un sous-bock Harley Davidson, non non non, juste un bel objet, sobre, noir et blanc, avec un beau travail typographique, des mots qui claquent sans forcément que l’on se pose la question de ce qu’ils veulent dire. Signalons à ce sujet que l’album s’intitule « To speed shock spoken (irregular new verb) ». Le texte se détache sur une image étrange, des faisceaux lumineux qui parcourent le ciel. Je copy/paste : « une image de la mythique ‘Bataille de Los Angeles’ en 1942, lorsque la DCA américaine pilonne pendant plus d’une heure des formes ovales et lumineuses qui volent hyper-vite en évitant les obus. » Le livret est un dépliant délicatement imprimé sur un papier fin et mat. Il ne montre qu’une série recto-verso d’images d’ovnis, snapshots d’amateur, images tramées et floues, mal cadrées et à la limite du Z. Musicalement c’est un peu fouillis, un garage schizo qui rappelle Cheveu, mais avec encore un cran à passer. Cela dit la chose est intrigante, et «To speed shock spoken (new irregular verb)» ira dans ma bibliothèque, entre Le nouveau défi des OVNI de Jean Claude Bourret et Reklaamitöö Kogemusi, un livre estonien de 1969 sur les nouvelles techniques publicitaires.»

WILLIAM BURREN, GONZAÏ N°265, 2012



PICTURE SHOW
«Les Cowbones ne sont pas un groupe de rock. Ce ne sont pas des punks. Leurs opinions politiques ne sont pas claires. Leur musique en quatre temps ne ressemble pas à de la musique en quatre temps. Le chanteur ne chante pas et les guitaristes, batteur et claviériste jouent autre chose que de la guitare, de la batterie ou du clavier. On ne sait pas vraiment combien ils sont parce que ça sonne comme s’ils n’étaient qu’un. On n’est ni dans l’esprit tourmenté urbain, ni dans les flamboyances bucoliques. C’est comme si chaque seconde de temps qui passe correspondait à un temps de leur incantation. Parce que c’est de l’incantation les Cowbones, pas de la musique ! Un peu comme si les marteaux-piqueurs en avaient marre de construire des bureaux et qu’ils décidaient de prendre la parole. Les Cowbones, c’est un ensemble de marteaux-piqueurs qui veulent la révolution dans le joyeux bordel. On ne va pas se demander s’ils sont de tel ou tel pays parce que ils ne le savent sans doute pas eux même. Des fois on se croirait dans le Rocky Horror Picture Show. Ils ont l’art et le style pour se foutre de tout, à commencer par eux même. Les Cowbones sont des objets impossibles à identifier. Prenez un livre de Georges Perec, mélangez tous les mots qu’il contient et vous n’aurez pas encore une création des Cowbones. Ici on vous laisse vous démerder avec les adjectifs, les clés, les grilles de lectures, jusqu’à ce que vous y renonciez, il ne vous reste plus alors qu’à aller à un concert des Cowbones.»

HUGUES WARIN, BRUSSEL MEDIA LIBRARIAN, COMPOSER, 2011



LIVE AT ENTHROPY


«Lorsque je tourne la tête, je vois des mecs avec des cagoules décorées de gaffeur métallisé. Les COWBONES. C’est carré, implacable, distordu et puissant. Ils sont cinq, deux guitares, verte-blanche, énormes, un chanteur, un vieux synthé et un batteur qui a simplifié sa batterie pour en extraire l’indispensable. Mais quel son ! Enorme. En fait, c’est la superfusion entre le Surf et le BigBeat. Entre Suicide, les Beastie Boys et le hardcore qui se croise avec de la new-new-new-wave du vingt-et-unième siècle. Les Beastie Boys, c’est surtout pour la véhémence, même s’il n’y a qu’un chanteur, il en vaut bien deux. Immédiatement, je me retrouve propulsée dans les étoiles, en plein trip cosmique. C’est le genre de musique qu’on aimerait bien quand c’est parti, que ça ne s’arrête jamais. Quelle belle claque !»

MISS JWL333, 2010



En terres reculées
«En tête de gondole de leur références, citées sur leur Myspace ; juste avant The Ramones, Antonin Artaud ou encore l'Art Brut (...), on retrouve ainsi la Drôme des cinq musiciens de Cowbones. Pourtant, leur musique n'a rien de rurale, dans ses sonorités éparpillées jouant de la rupture et des embardées sonores. Du bruit à même de faire frémir la campagne bucolique et familiale pas forcément habituée au rock garage de cet acabit (quoi que...). C'est donc ça les Cowbones : les instruments habituels guitares, synthé, batterie...) maniés par des gars qui n'ont pas peur d'envoyer le pâté. Vu le rendu studio, énergique, primitif et crade tout juste ce qu'il faut, le rendu scénique se doit d'être volumineux.»

AURELIEN MARTINEZ, LE PETIT BULLETIN, 2011